Bienvenue sur le site officiel de la Mairie d'Aigne (34210)



AIGNE,
village "escargot"




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Un peu d'histoire...

sur notre belle commune 

Il faut rendre grâce à Jean-Pierre Ferrer d’avoir retracé dans un ouvrage érudit l’histoire du village d’Aigne et de son territoire. Toutes les informations qui suivent sur cette page proviennent de son Précis chronologique d’histoire d’Aigne dans l’Hérault, auquel nous renvoyons tous ceux qui voudraient en apprendre plus sur le sujet.

L’occupation du territoire d’Aigne et de ses environs est très ancienne, de nombreuses traces archéologiques en attestent. Des vestiges de l’époque néolithique ont été retrouvés sur les sites du Moucha, des Mouleyres, d’Embusco et du Boujas. La fondation de Narbonne en 118 av. J.-C., sur la Via Domitia qui relie Rome et l’Hispanie, suit de peu la conquête de la région par les Romains. La campagne de la Gaule narbonnaise garde quelques traces de la longue domination romaine. À La Prade, aux Mouleyres, aux Clauzes et à La Lèque se trouvaient des villas romaines. Des fouilles ont permis d’y mettre à jour des peintures murales, une main en bronze, des tuiles, des dolia et amphores du Campanien. Une route reliait Aigne à Beaufort, une autre Aigne à Minerve par Saint Abdon. C’est à proximité de ce dernier site que l’on a retrouvé dans une vigne des poteries diverses et surtout des amphores.

Aigne doit son nom à Annius, qui, après l’installation des vétérans de la Xe Légion romaine, fut chargé de mettre en valeur ce terroir. Dans un document daté de 1095, on trouve mention d’Aigne sous le nom de Aniano, qui la fit parfois confondre avec Aniane. Loin des grandes voies de communication et d’invasion, le village vit modestement de l’élevage des bêtes à laine et des maigres cultures grainetières et fourragères. Les murs épais de son bourg fortifié ne la tiennent pas toutefois à l’abri des soubresauts de l’histoire. En 1210, les places fortes d’Aigne et de Caune sous Minerve (aujourd’hui la Caunette) passent aux mains de Simon de Montfort. 
De l’ancien bourg fortifié demeure aujourd'hui le plan spiralé de la circulade célèbre de l’an mil, dite escargot d’Aigne, nom donné par la forme même des bâtiments qui entourent l’église paroissiale Saint-Martin, point central du village. L’église paroissiale est dédiée à Saint Martin. Les autres saints invoqués à Aigne sont Saint Michel, Saint Abdon, Saint Sennen, Sainte Léocadie et Sainte Luchaire. Quant à Saint Martin, patron de l’église paroissiale, son culte en Gaule commence dès le Ve siècle et les églises, qui lui sont consacrées, sont très anciennes.  

On peut souligner quelques particularités. Le clocher se raccorde mal à l’église. Il appartient vraisemblablement à l’édifice antérieur de même que l’autel préroman. L’église a été ruinée lors des Guerres de Religion et sa reconstruction (1627) est maladroite, ce qui est surtout visible au niveau des arcatures lombardes. La nef romane a trois travées. Les arcs-doubleaux ont été modifiés ultérieurement. L’abside est voûtée en cul-de-four. Le bas-côté gothique a été ajouré au XIVe ou XVe siècle. La Porte des Morts, au Nord, donnait accès au cimetière. La porte actuelle date de la réfection au XVIIe siècle. La sacristie est en réalité une chapelle funéraire privée sous le vocable de Saint-Jean. Elle abrite la sépulture de Jean Issanchon de la Rouquette, viguier de la baronnie d’Aigne et de La Caunette en 1648. Cette chapelle a été donnée à la paroisse en 1769 par Dame Bibal de la famille d’Issanchon et rattachée ultérieurement. A cette époque, elle était extérieure à l’église. 

Dans l’église, il y a lieu de remarquer derrière le retable du bas-côté, des fresques découvertes en 1986 que l’on pourrait dater du XVIIe siècle. A la base de la tour-clocher, la piscine liturgique est dans une niche dont l’encadrement est du XIVe siècle. Dans la niche, également une pierre creusée est un autel confectionné dans un cippe romain (entre IV et VIIIe siècle) ou un pied d’autel. La grille de communion qui ceinture l’abside et la Vierge dorée sont du XVIIIe siècle. Les cloches sont au nombre de trois. La première date de 1616 et elle est classée depuis 1942. La deuxième cloche (Marie-Marguerite) pèse 152 kg et la troisième (Thérèse-Françoise) 76 kg ; toutes les deux ont été bénites par le curé Fabre le 4 juin 1843. 

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